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Vers l'autre flamme Apres seize mois dans l'U.R.S.S., publié en 1929, marque le début de la série de témoignages critiques et désillusionnés des militants. La préface de Vers l'autre flamme prévient que le livre fut écrit en collaboration avec deux autres, non nommés, qui étaient pourtant les bien connus Boris Suvarine et Victor Serge, avec qui Istrati était toujours en relation. Le livre est divisé en trois parties: un bilan amer de la désillusion subie (intitulé Confession pour vaincus), un récit de voyage réalisé à travers l'Union Soviétique en compagnie d'un certain Crétois non nommé (mais qui était l'écrivain Nikos Kazantzakis), et enfin le récit de l'affaire Roussakov, qui est du plus grand intérêt: de retour à Moscou au début de 1929, Istrati tomba sur une histoire grâce à laquelle nous avons un témoignage simple et linéaire sur la fracture politique dans la société soviétique à l'époque, et dont le rapport, publié la même année, ne sait évidemment rien des événements d'une gravité entièrement différente, mais du même genre, qui commenceraient bientôt à se produire. Cependant, Istrati comprend que l'affaire Roussakov n'est pas un cas isolé ou exceptionnel, mais un symptôme, dont l'abominable dénouement représente toute l'Union Soviétique économiquement, politiquement, humainement et surtout, hélas, moralement.
TABLE OF CONTENTS
Introduction par l’éditeur
Vers l’autre flamme
Page de titre originale
CONFESSION POUR VAINCUS
DANS L’U.R.S.S.
Sur le voyage
Une question
Le départ - Christian Rakowsky - Siébèje
A Sofijskaïa Nabiérejnaïa
Préludes de fêtes et divagations d’homme seul
Autour des fêtes du Xe anniversaire
Octobre rouge
Lendemain d’Octobre Rouge
Un compagnon de route
A Athènes
Retour dans la patrie du prolétariat
À travers villes et villages, steppes et mers, monts et fleuves
L’AFFAIRE ROUSSAKOV OU L’U.R.S.S. D’AUJOURD’HUI
CONCLUSION POUR COMBATTANTS
Quatrième de couverture
Panaït Istrati